C’est l’histoire d’un ancien couvent, dans un village abritant 662 âmes qui a le projet « fou » de se transformer en Maison d’accueil spécialisée, pour y accueillir 60 personnes en situation de handicap psychique. Les villageois ne sont pas unanimes ; on fait appel à moi pour favoriser la rencontre…

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7730 cas confirmés, 175 décès

En confinement avec mes enfants, mon homme et un ami. Quand on m’a officiellement annoncé que je devais à présent rester chez moi, ce n’est pas un soulagement que j’ai d’abord ressenti, mais une profonde tristesse ; j’ai pris toute la mesure de la gravité de la situation. Hier soir en rentrant, ma priorité était de m’assurer du bien-être de toute ma famille, leur rappeler que j’étais là, et les entendre me dire la même chose me concernant. La famille ; le premier lien, le premier soutien …

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Ce projet a été réalisé sur la sollicitation de l’association RIHEB au Creusot (71), structure basée au cœur du quartier d’Harfleur, situé en QPV (quartier prioritaire). De cette association, le collectif « Cité d’Elles », composé de femmes du quartier a vu le jour, avec la volonté de redynamiser le quartier.  Il m’a été demandé (comme à d’autres artistes) de porter un projet photographique qui restait à inventer, …

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Quartier dont la réputation est fortement décriée, « Les Aubépins » accueille des personnes d’une grande diversité et qui m’ont toutes accueilli à bras ouverts. La grande majorité d’entre elles se débat avec la gestion d’un quotidien difficile, mais de façon positive, avec l’espoir de jours meilleurs. Héros de leur propre vie, ils sont animés par des qualités et un parcours qui leurs sont propres. Ils mettent toute leur énergie dans la relation aux autres, des activités de loisirs, l’épanouissement de leurs enfants, la recherche de solutions pour « s’en sortir ». « Le trésor des Aubépins », ce sont eux !

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On ne peut pas parler d’identité sans parler d’altérité. La quête identitaire passe aussi par le regard des autres. Afin de bousculer les représentations, Catherine FANON et Sophie CLERTANT, chargées de projet à LADAPT, m’ont proposé de collaborer en tant que photographe/auteur au  projet ALTER EGAUX. ALTER EGAUX propose de réinvestir le genre du portrait, sans basculer ni dans l’apologie de l’image individualiste, ni dans le stéréotype ou la caricature : c’est à chaque fois la projection d’une personne au travers de regards croisés.

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J’ai été contacté pour un projet photographique par la M.A.S. Les Archipel de Messigny-en-Vantoux (21), qui a pour mission d’accueillir des jeunes adultes handicapés en situation de « grande dépendance » ; Ils ont besoin d’une aide humaine et technique permanente, proche et individualisée. Ils étaient alors en plein questionnement sur la vie affective et sexuelle des jeunes résidents et souhaitaient que mon travail permette d’ouvrir le débat autour de ces questions, encore tabous en France. Ces personnes, dont le polyhandicap est très important, sont constamment renvoyés à leur propre image. Or, dans leur développement, elles ont besoin d’un miroir (tant du miroir objet que du miroir représenté par le regard de ses pairs) pour faire face aux changements de leur corps. Une personne polyhandicapée est constamment renvoyé à une image corporelle diminuée et a toujours été en contact, depuis son plus jeune âge, pour la plupart, avec des enfants, puis des adolescents, porteurs d’un handicap. A travers le handicap des autres, il a toujours vu son propre handicap.

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Trois femmes, trois témoignages de leur confinement, en période d’épidémie de Coronavirus. Toutes les trois habitent au Creusot.

Neige, 60 ans, au chômage, célibataire, qui habite à la Molette,
Baktha Sisbane, 47 ans, agent d’entretien, mère célibataire avec deux enfants : Selma, 15 ans et Mohammed-Youcef, 12 ans. Ils vivent tous les trois aux Riaux
Charazed Achou, 47 ans, chargée des relations publique pour la scène nationale L’Arc, mère célibataire avec sa fille Naëlla. Elles habitent toutes les deux à Harfleur.
Je leur ai demandé de m’envoyer un texte court qui relate leur journée et une photo pour l’illustrer.

Histoire de trois confinements ordinaires, pour trois femmes d’exception. Pourquoi ordinaire ? parce que c’est un quotidien que la grande majorité de français doit subir. Pourquoi d’exception ? Parce que, reconnaissons-le, vivre cette situation quand on est seule avec ou sans enfant, c’est compliqué.

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